Françoise Arnold
Peintre et architecte de formation, née en 1960 à Alger, elle a été journaliste dans différentes revues professionnelles (Architecture Intérieure Crée, AMC, le Moniteur, la Feuille du paysage, Topos). Elle est l’auteure d’ouvrages spécialisés (Le logement collectif et Transmettre en architecture, Éd. du Moniteur) et de diffusion de la culture architecturale (Meurtre chez les modernes, roman photo réalisé avec Marie-Claire Bordaz, Éditions de l’Épure) et réalise depuis dix ans des films documentaires d’auteur (un dyptique sur, l’un la relation art et architecture, Artistes et architecture, l’autre la relation art urbain et espace public, Fabricants du visible, tous deux vus dans nos espaces contemporains). La question de la transmission et de ses mécanismes était l’objet du premier de ces films, co-réalisé avec Daniel Cling, intitulé Je ne suis pas un homme pressé, qui interrogeait la chaîne allant de Le Corbusier à aujourd’hui, en passant par Ciriani et certains de ses anciens élèves. Son prochain film devrait se tourner en 2010 et s’intéressera à l’influence d’Aldo Rossi sur l’architecture suisse contemporaine.
Michel Crépu
Né le 24 août 1954 à Étampes et animé du goût des lettres dès son jeune âge, il n’a de cesse de lire et d’écrire. Directeur de la Revue des Deux Mondes depuis 2003, il mène une activité de critique littéraire (« Le masque et la plume », Le Nouvel Observateur) et d’écrivain. Il a publié notamment Le Tombeau de Bossuet (Grasset) et Sainte-Beuve, portrait d’un sceptique (Perrin). Cet automne, les cent quatre-vingts ans de la Revue des Deux Mondes sont l’occasion de la sortie d’un livre, Lecture (Gallimard), recueil du journal littéraire publié chaque mois.
Jacques Glowinski
Né en 1936 à Paris, Jacques Glowinski est considéré comme l’un des pères de la neuropharmacologie en France. Diplômé de la faculté de pharmacie de Paris, chercheur au laboratoire des isotopes radioactifs de l’Institut Pasteur, directeur de recherche à l’Inserm, professeur associé à l’université Paris-VII, titulaire de la chaire de neuropharmacologie (1983-2006) et administrateur du Collège de France (2000-2005), ses travaux ont contribué à l’avancées des connaissances dans le domaine des neurosciences.
Laurent de Wilde
Né à Washington en 1960, élevé en France, ancien élève de la section philosophie de l’École normale supérieure, Laurent de Wilde s’est installé à New York en 1983 à l’occasion d’une bourse d’études musicales. C’est là qu’il fait ses débuts d’instrumentiste en rejoignant le groupe régulier du trompettiste Eddie Henderson. Il a depuis cette date publié une dizaine d’albums, dont Spoon-a-rhythm qui lui a valu la Victoire de la musique dans la catégorie “nouvel artiste jazz de l’année” en 1998, collant au plus près des évolutions musicales contemporaines et multipliant les collaborations avec d’autres musiciens comme le rappeur Abd Al Malik. Il a également composé la musique de plusieurs films de télévision et publié, en 1996, la biographie d’un “monstre sacré” du jazz, Monk (Gallimard Folio).
Les conversations seront animées par des membres de l’association et Irène Omélianenko, productrice à France-Culture, en charge de la programmation documentaire de la chaîne une semaine par mois.